NOTRE GéNéROSITé DéPEND-ELLE DE NOTRE SOMMEIL?

Aider ou non autrui dépend, aussi, de si on est bien reposé ou non, conclut un rapport de l’université de la Californie à Berkeley, à partir de l'analyse des images du cerveau de 24 volontaires après huit heures de sommeil et après une nuit blanche. Les chercheurs ont découvert que les régions du cerveau où se fait l’analyse des sentiments et des besoins d'autrui sont moins actives quand on est fatigué, influant ainsi sur notre générosité.

Dans une autre étude figurant dans ce rapport, les participants se sentaient plus disposés à faire une bonne action, par exemple, aider un inconnu blessé ou faire du bénévolat, après une bonne nuit de sommeil.

Une troisième étude, sur l’ampleur des dons de charité aux États-Unis, a constaté que la générosité des gens diminuait temporairement de quelque 10% au printemps, mais seulement là où les habitants perdaient une heure de sommeil la nuit parce qu'ils passaient à l’heure avancée.

Tout cela donne à penser que le manque de sommeil nous rend moins compatissants et serviables. Dans les pays industrialisés, plus de la moitié des adultes ne dorment pas assez pendant la semaine de travail. Nous devrions tous reconnaître la valeur d’un bon sommeil au lieu d’y voir quelque chose de facultatif ou d’improductif, plaident les auteurs. Après tout, tous ceux qui nous entourent en profitent.

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L'article Notre générosité dépend-elle de notre sommeil? est une publication originale de Sélection du Reader's Digest.

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